- BZH a écrit:
- Allez Agent, raconte nous
Il était une fois trois petits soldats qui vivaient avec leur maman dans une petite maison.
Un jour, La maman appela ses trois fils et leur dit qu'elle ne pouvait plus les élever
parce qu'elle était trop pauvre car des connards dans la rue la raquettaient et lui pissaient dessus.
Je voudrais que vous partiez d'ici bande de connard et construisiez votre maison tout seul comme de vrai petits soldats, dit-elle, mais prenez garde qu'elle soit bien solide pour que le grand Géneral Monty et ses hommes ne puisse entrer et vous éclater la geule.
La maman braqua ses trois fils avec un fusil,
et leur dit de ne plus jamais revenir avec la haine dans les yeux.
Ils s'en allèrent de chez eux en vitesse construire leurs maisons.
Le premier petit soldat rencontra un homme portant une botte de paille. "Puis-je avoir un peu de paille et de drogue pour construire ma maison ?"
demanda le petit soldat.
Et l'homme lui donna de la paille et de la drogue.
Le second petit soldat avait rencontré un homme qui portait un chargement de bois et de tabac.
"Puis-je avoir quelques bouts de bois et du tabac pour construire ma maison?"
demanda le petit soldat.
Et l'homme lui donna le bois et le tabac.
Le troisième petit soldat,
lui avait rencontré un homme chargé de briques.
"S'il vous plaît, Monsieur, demanda le troisième petit soldat,
puis-je avoir quelques briques pour construire ma maison?
L'homme lui donna assez de briques pour bâtir une grande et solide maison avec une cheminée près de laquelle on pouvait s'asseoir et une fenêtre en béton armé pour évité d'être marmité par les obus tirés pas le Géneral Monty.
Les trois petits soldats rentraient joyeusement
chez eux quand le Géneral les aperçut.
Comme ils doivent être tendres!
Lequel vais-je marmité en premier?
Je vais commencer par le petit soldat
dans la maison de paille!
Il frappa à la porte.
Petit soldat, gentil petit soldat, je peux entrer?
Non, Non! Par le poil de mon menton !
Alors, je vais tu marmité et ta maison s'envolera!
Je vais commencer par le petit cochon
dans la maison de paille!
Il frappa à la porte.
Petit cochon, gentil petit cochon, je peux entrer?
Non, Non! Par le poil de mon menton !
Alors, je vais souffler et ta maison s'envolera!
Le Géneral chargea ses canons,
Tira, tira de toutes ses obus,
et la maison de paille se détruisa.
Au secours!
cria le premier petit soldat en courant
vers la maison de bois de son frère.
A peine celui-ci eut-il refermé la porte
que le Géneral frappa.
Petits soldats, gentils petits soldats,
je peux entrer?
Non, non! Par le poil de nos mentons!
répondirent les deux frères.
Alors,je vais tirer, tirer, et votre maison s'eclatera!
Le géneral chargea ses canons,
tira , tira de toutes ses obus,
et la maison de bois fut détruite.
Au secours!
crièrent les deux petits soldats en courant
aussi vite que possible vers la maison de briques de leur frère.
Ici, vous ne risquez rien! leur dit-il.
Bientôt, la voix du Géneral résonna.
Petits soldats, gentils petits soldats, je peux entrer?
Non! non! Par le poil de nos mentons!
Alors, vous allez voir, hurla le Géneral,
je vais tiré sur votre maison, et je vais la démolir!
Il prit alors sa plus puissante artillerie et tira comme un fou.
Mais cette fois-ci, il ne réussit pas à mettre la maison par terre. Il se cogna la tête contre les murs et se blessa.
Puis il s'enfuit dans la forêt, hurlant de douleur.
Cela rendit le Géneral fou furieux.
Il était si furieux qu'il en devint tout bleu.
"Il faut absolument que j'attrape ces soldats"
se disait -t-il.
Quelques jours plus tard,
les petits soldats virent le Géneral arriver avec une grande échelle.
J'aurais dû y penser plus tôt!
dit-il en l'appuyant contre le mur de la maison. pour atteindre la cheminée.
Pendant ce temps,
le troisième petit soldat, qui était très rusé,
alluma un grand feu dans la cheminée et y posa un chaudron rempli d'eau.
Quand le Géneral descendit dans la cheminée, il tomba tout droit dedans.
Il poussa un hurlement qu'on entendit à des kilomètres à la ronde
et repartit comme il éait venu, par la cheminée.
On n'entendit plus jamais parler de lui.